La visite au centre de Commande Centralise Réseau (CCR) de la SNCF

sncf_photo(3)

 

Nous sommes partis avec Alexis et notre éducateur Nassim pour aller voir le poste d’aiguillage CCR. Nous avons été reçus par Fabien et Nicolas qui nous ont munis de gilets fluos SNCF.
Nous sommes allés de Part Dieu-gare à Perrache-gare en TGV mais surtout nous sommes montés en cabine avec le conducteur Roger. Il y avait un manipulateur de traction et notre conducteur  nous a laissé son siège . Rassurez vous, c’était juste pour la photo. Enfin à la commande centrale  du réseau, Nicolas nous a diffusé un film et nous a tout expliqué sur les aiguillages, nous avons même rencontré l’équipe en plein travail.. C’était une super journée pour un passionné de train comme moi.

Marc Antoine

 

sncf_photo(2)

Un internat, un projet

L’internat de l’IME Yves FARGE peut accueillir 26 jeunes, répartis sur 3 groupes. Ils sont accompagnés par une équipe comptant des ES, des ME, des AMP et des maitresses de maison. Les jeunes y sont accueillis du lundi au vendredi, sur 2, 3 ou 4 soirées.
Afin d’expérimenter le vivre ensemble au plus près de la réalité sociale, les jeunes sont accueillis sur des groupes mixtes qui comptent toutes les classes d’âge  représentées à l’IME (12-20 ans).
Les objectifs d’accompagnement éducatif à l’internat  rejoignent ceux de l’éducatif en journée; mais en s’appuyant sur  des moyens particuliers à ce pôle :
Ceux du «quotidien » : autour des repas et des tâches qui leur sont liées, autour du soin à soi et ses  affaires personnelles
Ceux des loisirs : autour des jeux de société ou sportifs, des sorties culturelles, des fêtes qui rythment le temps (anniversaires, etc)
Tout jeune accueilli à l’IME peut, à un moment donné de son parcours, être interne soit à la demande de sa famille, soit à celle de l’équipe responsable de son PIA.
L’internat, pour les jeunes du cycle de préparation à l’insertion  est un moyen de les aider à se préparer à vivre plus tard dans un hébergement éducatif pour adultes handicapés (appartements éducatifs, foyer de vie,etc). A voir dans les perspectives, un régime internat pour tous les jeunes du CPI)
L’internat est aussi ouvert pour accueillir à tout moment de l’année, sur un temps défini, un demi-pensionnaire pour un temps de répit quand sa situation personnelle ou familiale le demande, ce afin d’éviter d’éventuelles ruptures.

Une offre de service de l’établissement pour répondre à la question suivante :
Qu’est-ce que le jeune vit à l’IME qu’il ne pourrait vivre ailleurs?
Le but fondamental de cette offre : permettre aux jeunes d’exister ici en prenant en compte la situation de handicap qui ne leur a pas permis de vivre avec leurs pairs en milieu ordinaire d’apprentissage.
L’IME doit avant tout être un lieu contenant en :
Accueillant le jeune là où il en est, en prenant en compte non ses difficultés, mais le développement de sa personnalité adolescente et son handicap;
Offrant dimensions éducative et thérapeutique, apprentissage scolaire et maintien des acquis et préparation de son avenir adulte
S’appuyant sur le projet individualisé du jeune et du cycle auquel il appartient.
Les projets éducatifs, thérapeutiques, pédagogiques sont les piliers du travail à l’IME.
Les objectifs écrits d’accompagnement doivent être des objectifs précis sur des « petites choses » qui explicite là où en est le jeune, pour travailler sur ce que le jeune sait faire et peut faire, en :
S’appuyant sur ses potentiels afin d’éviter d’enfermer le jeune dans des apprentissages où il va de manière répétitives être en échec,
Le mettant en situation d’expérimentations concrètes.
Ce qui importe dans la mise en œuvre d’un projet, c’est l’adéquation entre les besoins repérés du jeune, les attentes de la famille, la dynamique du groupe, les objectifs des professionnels du cycle qui l’animent, l’un ne prévalant pas sur les autres. Le vivre ensemble devient alors l’objectif principal et commun à tous les projets de l’établissement. L’IME n’est pas une école mais un lieu d’expérimentation.
Pour que l’établissement soit un lieu d’accompagnement  contenant, il convient de réinterroger régulièrement nos pratiques et notre organisation.

Atelier créativité: décors, figurines, mises en scène et photographies

P1130734BIENTÔT UN NOUVEL ALBUM DE LUCKY LUKE ?  P1130639

Les jeunes accueillis dans l’atelier créativité de Dominique et Samuel ont inventé de petites histoires avec des figurines de personnages de Lucky Luke évoluant dans des décors fabriqués dans l’atelier. Grâce à Dominique, voici quelques détails sur la réalisation de ce projet qui devrait déboucher sur un album inédit de l’homme qui tirait plus vite que son ombre.

Qui a eu l’idée de ce projet de créer des histoires de Lucky Luke ?

L’origine de ce projet tient dans la proposition d’un jeune qui aimait lire les albums de Lucky Luke qui se trouvaient dans l’atelier. Le reste du groupe a décidé de reprendre cette proposition. Partant d’un thème ou d’une idée différente à chaque fois, les jeunes ont collectivement raconté de petites histoires, d’abord représentées sous forme de synopsis (un résumé en images) tenant dans huit vignettes (images), comme dans une page de bande dessinée.

Comment avez vous fait pour représenter ces histoires ?

Inventer de nouvelles histoires n’était déja pas facile mais les dessiner était encore en plus dur à faire Il a donc fallu trouver une solution pour pouvoir représenter les personnages autrement. Le groupe a alors acheté après de longues recherches des figurines de héros de Lucky Luke. Chaque scène de l’histoire inventée pouvait donc être mise en scène et être photographiée mais il fallait aussi créer des décors …
Pour cela ,les jeunes ont utilisé et repeint des cageots pour fabriquer les décors extérieurs (maison, salon,magasins…), des papiers décorés pour les intérieurs sans oublier un grand panneau bleu clair et sable pour représenter le désert en fond d’image. Ajouter à cela des petits objets ou des plantes récupérés pour parfaire le décor et la mise en image pouvait commencer.

Comment faisiez-vous concrètement ?

Il a fallu d’abord disposer les figurines dans le décor (souvent plusieurs essais pour une même image), chercher les angles de prises de vue possibles et photographier plusieurs fois les scènes. Une fois les photos prises, le groupe a choisi pour chaque vignette la meilleure photo (sans la retoucher) et chacun a pu proposer un texte pour faire “parler” les personnages. Les textes retenus ont ensuite été inscrits dans des bulles par ordinateur sur chacune des huit photos . Pour finir, tout cela a été mis en page pour faire de vraies planches (pages) comme dans une BD.

Qu’allez-vous faire de toutes ces histoires ?

Nous avons distribué déja des planches plastifiées dans différents endroits de l’établissement et nous allons faire un album recueil de toutes les histoires inventées pour chaque jeune de l’atelier créativité.

P1130637