En ce jeudi 16 septembre après-midi, rendez-vous à la micro-folie de Villeurbanne pour les jeunes des appartements de soutien de Faverges, du Sessad professionnel et de l’ESAT Myriade. Au programme : découverte de la micro-folie et de son fablab.
Une micro-folie…… kesako ?
C’est une sorte de « musée numérique », dont le dispositif est coordonné et soutenu par la Villette à Paris. Elle vise à offrir à tous et sur un maximum de territoires, y compris là où les équipements culturels se font rares, un espace de partage autour d’œuvres culturelles et un lieu où développer sa pratique numérique.
Concrètement, comment s’est passé l’après-midi ?
Nous avons été accueillis par les jeunes des appartements de soutien de Faverges, venus ce jour-là de Haute-Savoie spécialement pour nous présenter le fruit de leur travail de cette année. A l’honneur, 3 courts-métrages réalisés à partir de textes de Victor Hugo. A leurs côtés, le comédien et réalisateur Pierre Grammont, ayant coordonné le projet.
Nous avons tout d’abord visionné le « making-off » du film, qui montrait les coulisses de la préparation et du tournage. De quoi nous mettre en appétit… Vite, on voulait voir le résultat !
Après le visionnage des courts-métrages, les jeunes de Faverges comme Pierre Gramont se sont prêtés au jeu des questions-réponses. Musique, effets spéciaux, différence de ressenti entre théâtre et cinéma… Témoignages croisés des uns et des autres, face à un public admiratif de la maitrise des acteurs face à la complexité des textes choisis et la justesse de leur jeu d’acteur.
Direction ensuite le deuxième étage pour la deuxième partie de l’après-midi : l’atelier fablab.
Un fablab… c’est quoi ?
Fablab ou « laboratoire de fabrication », c’est un espace mettant à disposition tout un équipement pour réaliser librement ou de manière accompagnée des projets innovants et créatifs. Les participants de Faverges ayant eu l’occasion d’expérimenter le fablab de la micro-folie de leur ville, ils ont partagé avec nous leur expérience face à ces curieux outils.
Pendant que certains s’essayaient au stylo 3D (pas si simple au début, mais un tour de main assez vite pris grâce aux conseils de nos camarades)…
… d’autres écoutaient les explications du médiateur de la micro-folie autour de l’imprimante 3D et de la graveuse, aux mouvements hypnotisants.
En bilan de ce rendez-vous : un beau moment d’échange, de découvertes et de pratiques, capté par deux documentaristes sonores et deux jeunes apprentis-reporters, présents pour réaliser un petit reportage en vue du Direct Radio final, à venir le 1er octobre pour clore le mois des Curieux renc’Arts.
« Ce qui nous a marqué dans cette journée,
c’est le parc de la micro-folie de Villeurbanne :
un espace partagé entre du coworking,
des expérimentations artistiques et des associations.
De quoi susciter la surprise et la curiosité
des personnes accompagnées.«
Edith Pecheur, éducatrice et référente culture aux Appartements de soutien de Faverges
Pour celles et ceux intéressés pour découvrir en replay les reportages et échanges issus du Direct Radio, autour des micro-folies :