Le lundi 18 septembre 2023, nous arrivons à Faverges pour la première semaine d’ateliers d’une longue session qui s’étendra jusqu’à mars 2024.

Nous nous installons dans une grande pièce dédiée, où nous retournerons à chaque fois. Cette salle permet diverses configurations : on peut s’asseoir à plusieurs autour d’une table pour écrire, échanger ou dessiner, on peut sortir des machines (comme une presse typographique) et les installer sur un grand établi, on peut circuler dans la pièce, on peut accrocher des posters aux murs…

Afin de ne pas (trop) perturber le rythme et déséquilibrer les équipes de travail, nous ne travaillons qu’en petits groupes de 4 à 8 personnes environ, qui défilent les uns après les autres dans la salle dédiée.

Pendant l’été, une boite à idée a été déposée dans les ateliers de l’ESAT, afin que chacun·e puisse écrire ses envies pour le futur journal. Nous avons aussi identifié les envies de participation, inscrites sur les questionnaires récupérés en juin (plutôt dessinateur, plutôt intervieweuse, etc.).

Lors de cette première journée, dans un premier temps, nous prenons le temps de revenir sur le cadre général du projet : nous (re)présentons le projet général à chacun·e, le calendrier de nos futures venues (qui sera accroché dans la salle de pause des travailleur·es), ouvrons la boite à idées, revenons sur les envies de participation, regardons les journaux et magazines que nous avons emmenés avec nous et exposés à l’ESAT afin de se familiariser avec l’objet journal.

Dans un second temps, afin de rendre les choses les plus tangibles et réalistes possible, nous nous attelons, sans attendre, à chercher un titre pour ce journal.

Si nous (Diane et Julia) avons défini un processus de démarrage pour cette première semaine (notamment pensée comme une session « touche à tout »), nous n’avons pas déterminé à l’avance le contenu des séances à venir dans l’année. Comme nous le verrons, c’est la rencontre de nos envies communes et des rythmes de chacun·e qui rendra les choses possibles.