La maquette correspond à l’agencement visuel des éléments d’un journal ou d’un magazine. C’est généralement un·e graphiste-maquettiste qui s’en charge. Maintenant que le chemin de fer du Chat sauvage a été réalisé, il s’agit de créer, littéralement, les pages du journal telles qu’on les verra ensuite imprimées. Pour cela, il faut pouvoir disposer de toute la matière (sur-titres, titres, sous-titres, textes, légendes, gravures, impressions typographiques, dessins, motifs, schémas…) y compris des polices de caractères dans lesquelles apparaitront les textes. Comme police principale, nous optons pour la Rungli, qui nous semble à la fois lisible et agréable à lire.

La maquette qui est réalisée (sur le logiciel Indesign) pour Le Chat Sauvage est une maquette cousue main, c’est-à-dire qu’elle change en fonction des contenus, même si des éléments (la pagination, la police de caractère) reviennent à chaque page, repères facilitant la lecture. En effet, tout l’enjeu est pour nous d’obtenir une mise en page vivante, adaptée aux thèmes traités, de sorte à croiser le fond et la forme, le texte et l’image, de sorte, en somme, à respecter l’esprit des ateliers menés jusqu’alors, fait d’expérimentations, de tâtonnements, de bricolages et de fulgurante beauté – tout en gardant un maximum de lisibilité.

Une fois la maquette achevée, il s’agit de relire l’entièreté du journal afin de traquer les petits manquements ortho-typographiques qui se glissent toujours dans les pages. Puis arrive le moment de l’envoi du fichier à l’imprimeur, en l’occurrence Payperpress, qui imprime sur du papier journal grâce à des rotatives jets d’encre.

Nous recevons les journaux très rapidement ! WAW !

En parallèle, le nom du journal et les mots-clefs du journal (qui apparaissent en quatrième de couverture) ont été imprimés en risographie sur du papier de couleur qui forme une sur-couverture au journal dans l’atelier Fluo à Fontaine (38), et le bandeau du journal a été imprimé sous la forme de macarons autocollant en deux couleurs (argenté et turquoise).

Le façonnage peut commencer : nous assemblons la sur-couverture au journal grâce à une agrafeuse à cheval, et collons un macaron sur chaque exemplaire. Petit clin d’oeil à l’esprit fanzine qui souffle sur le journal depuis son commencement !