Dans le cadre de l’objet d’étude « Du côté de l’imaginaire » en première année de Baccalauréat Professionnel, voici l’histoire fantastique qu’a imaginée un élève à partir de cette œuvre.
Un jour, j’étais avec ma famille pour faire un tour de vélo dans la forêt de Champagny-en-Vanoise. Il faisait très beau et il n’y avait pas de nuage. Puis, une ombre passa devant nous. Soudain, une énorme bête apparut juste devant nous. Elle faisait au moins quatre mètres de haut. Son visage rond et poilu était entouré de dix pattes gigantesques et deux énormes dents pointues semblaient prêtes à nous croquer. Cette chose était très bizarre. J’avais très peur, j’étais terrifié qu’elle nous dévore ! J’avais les mains qui tremblaient. Nous partîmes très vite en vélo car nous étions affolés d’horreur.
M.B
Sur l’année scolaire 2016-2017, dix lycéens du SSEFS ont participé à un groupe qui avait pour thème le développement durable. A raison d’une heure par semaine en sous-groupes (selon le niveau et le lieu de scolarisation) et à travers trois sorties thématiques communes, ils ont découvert plusieurs aspects du développement durable : l’agriculture, les déchets et le tri, les économies d’énergies, les transports… Ainsi sensibilisés en tant que citoyens, ils ont également compris et appris du vocabulaire, des concepts, des situations ; ils ont échangé entre eux, se sont expliqués des notions, ont argumenté leur point de vue ; et ils ont réalisé des écrits sur différents thèmes.
Dans le livre ci-dessous, vous trouverez :
– Une carte mentale qui retrace tous les thèmes abordés (groupe lycée professionnel)
– Une explication de ce que sont les gaz à effet de serre (par un élève de 1ère S)
– Un résumé du chapitre 1 du film Demain (par des élèves de 2nd générale)
– Une visite en images de deux types de jardins citadins (jardin familial et jardin partagé) visités ensemble en octobre à Lyon (par une élève de CAP)
– Des jeux pour sensibiliser aux éco-gestes au quotidien (prêtés par l’association Hespul) (regroupement en février)
– Un compte-rendu de la sortie « modes doux » dans Lyon en juin (par une élève de Terminale)
Ce groupe a été riche tout au long de l’année, et nous comptons poursuivre l’expérience l’année prochaine, avec un autre thème.
Odile, Brigitte, Françoise et Isabelle, orthophonistes, et Romain, enseignant spécialisé
Vous pouvez télécharger le document au format PDF en cliquant sur le lien ci-après :
https://www.youtube.com/watch?v=RgKAFK5djSk
Nous sommes deux élèves sourds intégrés en 3° au collège P. Picasso à Bron. En orthophonie, nous avons étudié la chanson d’hommage à Paul Walker décédé en 2013. Le dernier film de la série Fast and Furious a intégré un clip très émouvant fait par son très grand ami Vin Diesel.
Les paroles et la musique de la chanson « See you again » nous ont beaucoup touchés. Elles rendent sensibles le sens de l’amitié qui peut être forte , qui engage deux personnes, qui est vraie et qui dure pour toujours au-delà du destin.
« Ce qui m’a marqué c’est l’amitié entre Vin Diesel et Paul Walker qui ne s’est pas perdue qui dure toujours malgré la mort de l’acteur. »
Merwan
« J’ai bien aimé la chanson , les chanteurs dans le clip et aussi le film lui-même avec le passage du clip. L’amitié entre Vin et Paul ne s’est pas perdue… »
Yasmina
Bonjour, nous sommes deux élèves sourds intégrés en classe ULIS au collège P. Picasso à Bron. Nous aimerions vous faire partager notre passion pour les Musical.ly. Ce sont de très courtes création vidéo comme une petite chorégraphie de danse. Ce qui est amusant c’est le choix des vitesses utilisées pour enregistrer les vidéos. Il faut non seulement connaitre parfaitement les paroles des chansons souvent en anglais, mais surtout être parfaitement en rythme ensemble. Nous avons appris à comprendre les paroles des chansons, étudiés aussi les textes en orthophonie. Alors, Regardez les artistes !
# Merwan et Sheila #
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Commentaire de présentation pour le diaporama de l’espace :
« Je suis élève à Picasso à Bron, en classe de 5° et en ULIS. Je m’intéresse à l’espace. J’ai voulu faire des recherches et me documenter avec l’aide de mon orthophoniste sur la mission « Proxima 50 ». Toute dernière mission dans l’espace à bord de l’ISS avec le français Thomas Pesquet ,un russe et une américaine. J’ai travaillé et proposé un diaporama pour expliquer les objectifs de sa mission, pour présenter la vie à bord de l’ISS et comment Thomas Pesquet s’est préparé.
Avec le collège, on a pu aussi discuter en direct avec Thomas Pesquet. On lui a posé des questions. C’était quand même surprenant de pouvoir l’entendre en direct à 500kms au-dessus de nous ! »
Je vous en donnerai des nouvelles, salut !
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Commentaire sur le diaporama des États-Unis. :
« Bonjour, je m’appelle Alexandre, et j’adore les voyages. Je suis déjà allé avec ma famille aux U.S.A. Aussi, j’avais envie de faire découvrir ce pays aux élèves de ma classe de 3°. J’ai travaillé en orthophonie ce diaporama pour essayer de mieux choisir et présenter des photos, de donner un vocabulaire soutenu et enfin pour m’entrainer avant l’oral du brevet blanc et du brevet final. !Les États-Unis, j’adore ! »
De découvertes en découvertes, au fil des saisons,
les orangés de l’automne, l’éclat des cristaux de neige, le vert tendre des feuilles du printemps, le sucré des fruits d’été
expériences, jeux, recettes, plantation
Toutes ces activités sont dans ce livre-trace donné à chaque jeune.
Julia et Isabelle
Orthophonistes du SSEFS
Les Montagnes Russes en Afrique du Sud
L’Afrique du Sud, comme son nom l’indique, se situe sur la côte sud africaine.
Colonisé par les Anglais il y a quelques siècles, le pays était victime de l’Apartheid : la séparation entre les noirs et les blancs. Le pays était séparé dans tout les milieux, par exemple dans le domaine économique, les blancs vivaient dans de beaux quartiers alors que les noirs vivaient dans les bidonvilles, les « townships » .De même au niveau du sport , les blancs jouaient au rugby qui est le sport national en Grande-Bretagne sur de beaux terrains à l’allure neuve, bien aménagé alors que les noirs jouaient au foot sur des terrains vague.
Avant la libération de Nelson Mandela, le président de l’Afrique du Sud était Frederick Willem de Klerk. Suite à la libération de Madiba ( Mandela ) qui était en prison depuis 27 ans, des élections présidentielles démocratiques ont eu lieu. Mandela est élu président en 1994 avec pour but de mettre fin à l’Apartheid. Pour cela il utilisa le rugby, plus précisément la coupe du monde de rugby afin d’unir les noirs et les blancs dans un seul et même espoir : gagner la coupe.
La coupe du monde fut donc très importante. Plus l’équipe Sud africaine les «Springboks» se rapprochaient de la finale, plus l’enjeu devenait important. Ainsi les blancs et les noirs étaient amenés à vivre une sensation commune.
Après avoir gagné la demi-final contre la France, ils affrontèrent les Alls Black (équipe de Nouvelle Zélande) en finale. Lors de la cérémonie d’ouverture du jeu, Les Springboks chantèrent l’Hymne national des blancs et celui des noirs sud africains. Ceci marqua très fermement un début de rupture avec l’Apartheid.
Les «Boks» gagnèrent contre les News Zélandais et remportèrent la coupe du monde.
Noirs comme Blancs, partagèrent l’immense fierté du pays et de la victoire mondiale.
Cette victoire a pu réduire considérablement l’Apartheid, cependant tant de haine ne s’oublie pas si facilement. Actuellement sur les 52 millions de Sud-Africains, 80% sont noirs, 18% sont blancs et métisses et 2% sont Indiens et Asiatiques. Le pays a des difficultés économiques, la situation des noirs ne s’est pas améliorée, en 2011 un quart de la population ne mangeait pas à sa faim.
De plus, un phénomène tabou est apparu : le racisme anti-blanc. Il symbolise l’échec du pays qui cherchait à se détacher de l’Apartheid. En 2005, 20% des sud africains blancs ont quitté le pays, la plupart était des jeunes entre 20 et 25 ans ne trouvant pas de travail à cause de la discrimination positive (étant Blancs, on ne leur donnera pas de travail s’ils sont mis en concurrence avec un candidat non-blanc). En outre, au moins 3000 Bidonvilles, blancs ceux-ci, ont fait leur apparition, les conditions de vie y sont déplorables, et l’État ne fait rien pour aider. Concernant l’hymne, les blancs et les noirs ne chantent pas le même lors de la journée de la réconciliation. Ainsi, ils fêtent la « fin » de la ségrégation chacun de leur côté, ce qui marque un gros contraste avec la finale de la coupe du monde de rugby en 1995.
En voulant effacer les traces de l’Apartheid, les autorités sud-africaines ont créé un Apartheid inversé. Les Noirs voient cela comme la justice alors que les Blancs le prennent comme une injustice. Finalement, les choses ont-elles vraiment changé ?
Dimitri, terminale S.
Nelson MANDELA
Nelson MANDELA est né le 18 Juillet 1918. Il fut emprisonné 27 ans au travail forcé. En 1993, il obtient le prix Nobel de la paix. Un an plus tard il devient président de la République d’Afrique du Sud. Il mourra le 5 Décembre 2013 à l’âge de 95 ans.
Durant sa présidence, il a pour objectif majeur de réunifier les noirs et les blancs et de mettre fin à la ségrégation. Pour cela, il s’est impliqué dans la coupe du monde de rugby en faisant confiance à François Pienaar, capitaine de l’équipe d’Afrique du Sud. Malgré les difficultés durant cette compétition, elle finit par arriver en finale et parvient même à battre les All-Black qui ont un joueur puissant qui s’appelle Lomu. Il faut savoir que les blancs étaient très attachés au rugby tandis que les noirs détestaient ce sport. Nelson Mandela assista à plusieurs matchs de son pays mais pas à celui de la demi-finale contre la France comme montré dans le film. C’est même lors de la finale que les joueurs chantent le nouvel hymne national qui réunit cinq langues de plusieurs communautés.
Quoiqu’ il fût détenu très longtemps , l’ancien président reste tout de même pacifique. Pour lui, il n’est pas question de vengeance. Il est également capable de communiquer facilement et aussi d’être à l’écoute des habitants. Dans le film, face aux menaces, il reste toujours courageux.
Nelson Mandela s’est engagé dans cette coupe du monde de rugby 1995 dans le but de réunir noirs et blancs à travers le sport.
Il devint une figure majeure de l’égalité des Hommes dans le monde.
Lucas, première S.
François Pienaar capitaine de l’équipe de rugby des Springboks
François Pienaar est le capitaine de l’équipe de rugby de l’Afrique du Sud, les Springboks, il est issu d’une famille blanche de l’Afrique du Sud. Son père n’est pas très ouvert par rapport à la population noire : dans le film, son personnage représente la communauté blanche et tout comme lui, elle va changer progressivement de mentalité. La société noire fera de même. Sa mère, et sa fiancée sont plus pacifiques et tolérantes.
François Pienaar est déterminé, il sait que son équipe peut gagner le tournoi de rugby. L’emblème des Springboks est une antilope et une fleur. Au tout début du film ils ne sont pas très forts et sont convaincus qu’ils vont perdre la coupe. Mais cela n’était pas le cas dans la réalité car le film a changé quelques paramètres.
Dans sa façon de travailler en tant que capitaine, il montre l’exemple à son équipe pour travailler ensemble et gagner.
Avant de rencontrer Mandela, François Pienaar pensait juste au sport mais après lui avoir rendu visite, il pris conscience que ce tournoi de rugby avait aussi une importance pour aider à unir les deux peuples. La mentalité de toute l’équipe changea également au fur et à mesure.
Ainsi, durant un entraînement, Nelson Mandela rendit visite en hélicoptère à l’équipe des Springboks, il donna au capitaine une enveloppe contenant un poème nommé »Invictus »; et l’un des joueurs offrit sa casquette de l’équipe au président. C’est ce poème qui avait permis à Mandela de tenir toutes ces années (vingt-sept) en prison sans s’effondrer.
Ensuite, pendant le tournoi, lors d’une matinée, au lieu de continuer l’entraînement prévu, l’emploi du temps de l’équipe fut changé pour aller dans la prison où Mandela a passé vingt-sept ans de sa vie. Lors de la visite, François se souvint des vers du poème et il réalisa que les conditions de vie y étaient atroces (les travaux forcés, la taille très réduite de sa cellule, etc) .
Finalement, l’équipe a su triompher des All-Blacks et remporter la coupe.
Et ces liens de François Piennar avec Nelson Mandela furent décisifs et marquants pour lui.
Martin, seconde.